• Éditeur : LucasArts
  • Développeur : Factor 5
  • Type : Shoot
  • Support : GameCube
  • Date de sortie : 3 mai 2002
  • Classification : 12+

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Ce qui frappe tout d’abord, c’est cette réalisation tout simplement époustouflante. D'emblée le jeu s’imposa comme une référence graphique de la machine. La modélisation des vaisseaux et décors est tout simplement ahurissante. Hoth, Tatooine, Yavin IV, Bespin ou encore l’Etoile Noire, impossible de ne pas les reconnaître. C’est simple, l’immersion dans l’univers des films est totale : émotion de mise devant ce jeu pour tous les fans de la Saga.
Seule la modélisation des personnages tels les Storm Troopers –sur Hoth, ou dans la séquence d’introduction avec l’air de la cantina– laisse à désirer, le reste est sans reproche ! La profondeur de champ a considérablement augmenté, et l’ensemble est bien plus lisible, problème assez gênant dans l’épisode précédent. Mais avec le temps, certains décors semblent assez vides et plats. Citons à titre d'exemple l'Etoile Noire et Bespin où quelques tours se dressent sur un sol d'une planéité affligeante.

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Autre élément technique inhérent à l’univers de Star Wars : la bande son ! Cette dernière est fidèlement restaurée et le jeu bénéficie d’un son ProLogic II. Les bruitages eux aussi sont parfaits et renforcent l’immersion dans l’univers des films.
Quel dommage cependant qu’il n’en soit pas de même pour les voix françaises ! En effet, certaines scènes et répliques tirées du film, souffrent de la comparaison avec l’original et feront grimacer les fans.

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Les vaisseaux ont vu leur manœuvrabilité nettement s’améliorer. Le stick GameCube rend l’ensemble bien plus agréable à diriger ; par ailleurs les commandes sont plus intuitives. C’est là une véritable avancée : sur le premier opus elles semblaient ne répondre à aucune logique (merci aussi le pad n64 et ses fabuleux boutons C), mais sur ce dernier l’organisation est plus sensée. A pour les blasters, B pour les missiles. Accélération et freinage se font grâce aux gâchettes. X et Y se voient respectivement affectés de la vue cockpit et de l’ordinateur de visée. Ce dernier est nouveauté fort bienvenue : il rend les ennemis et objectifs plus discernable en les colorant tout en vous faisant revenir en vue cockpit.

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Le jeu en lui-même se révèle assez linéaire puisqu’il s’agit de missions se succédant, sans possibilité d’en passer une. La présentation est semblable à celle du premier opus, à savoir un hologramme présentant la mission. L’environnement graphique est semblable à celui d’un croiseur rebelle (Cf. Plan d’attaque de l’Etoile Noire dans Le retour du Jedi), et les descriptions des missions se font en français ! Exit donc les textes jaunes assez illisibles de Rogue Squadron premier du nom. Une fois la mission sélectionnée, le joueur choisit le vaisseau pour sa mission.
Nouveauté, on dirige ici le pilote dans le hangar. Rien d’exceptionnel mais on se plait à contempler les vaisseaux exposés.

Chaque mission comporte des objectifs à atteindre, visible depuis le menu de pause. Echouer à un seul entraînera l’échec de la mission. 5 éléments retiendront notre attention sur l’écran de jeu :

  • Au centre le réticule de visée.
  • Un schéma du vaisseau dans le coin inférieur gauche,  dont la couleur varie du bleu au rouge en fonction de son état.
  • En haut à gauche, la croix permet de donner des ordres à ses coéquipiers.
  • En haut à droite, on trouve le radar, (plus lisible que celui de l’opus 64).
  • Et enfin dans le coin inférieur droit, les armes secondaires à disposition !

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Ces missions vous entraîneront aux quatre coins de la galaxie, de Tatooine pour une mission d’entraînement, aux deux Etoiles Noires en passant par la cité des Nuages sans oublier Hoth. Bref, une vraie perle pour toute personne appréciant l’univers de Star Wars.

Au programme des réjouissances, attaque de croiseur ou d’Etoile de la Mort, d’Académie impériale, protection de convois, ou destruction d’infrastructures Impériales stratégiques : les séquences épiques se poursuivent devant nos yeux, le rêve de tout fan s’accomplit : le joueur est véritablement dans le film. Trois vies sont disponibles au cours d’un même niveau. Pour vous aider dans votre tache, des améliorations, dissimulées dans chaque mission, peuvent être collectées : blasters, boucliers ou torpilles avancées, missiles guidés, ordinateur de visée amélioré…

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Petit détail trop peu exploité dans le jeu : l’horloge interne de la GameCube. La mission et les conditions météorologiques varient en fonction de l’heure de jeu. Malheureusement, ceci n’est pris en compte que dans deux missions.

A la fin de chaque mission, l’écran des statistiques apparait. Celles-ci prennent en compte le temps de la mission, le nombre de vie utilisées, le nombre d’ennemis tués, la précision de tir, l’utilisation de l’ordinateur de visée ou encore le nombre de civils sauvés. En fonction de vos résultats, différentes médailles sont attribuées : Or, Argent ou Bronze. Chacune d’entre elle donne un certain nombre de points permettant de déverrouiller des missions bonus. Au nombre de 5, elles vous mettent dans la peau de Luke s’échappant de l’Etoile de la Mort dans l’Episode IV à bord du Faucon, de Han Solo traversant le champ d’astéroïdes dans l’épisode V, voire de Dark Vador sur Yavin 4.

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Ainsi, 15 missions sont présentes et confèrent au titre une durée de vie d’une douzaine d’heures. La difficulté du soft y est pour beaucoup et la rejouabilité est énorme tant on prend plaisir à évoluer dans cet univers. Notons par ailleurs que des codes permettent de déverrouiller tous les éléments du jeu. Une initiative louable de la part de Factor 5 quand on sait qu’il faut finir 5 fois, et à des heures différentes la mission d’entraînement sur Tatooine pour débloquer le Naboo Starfighter.

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Star Wars Rogue Leader s’impose véritablement comme LE jeu du lancement de la GameCube. Techniquement irréprochable et proposant un challenge ardu on ne peut qu’être béat d’admiration devant cette petite merveille.
Factor 5 réalise nos rêves de gosses : piloter un X-Wing plus vrai que nature. Star Wars Rogue Squadron s’impose donc comme un must have pour chaque possesseur de GameCube. Il justifiait même à lui seul l’achat de la console pour tout fan se respectant.
Jouissance assurée.

On retiendra surtout... :

  • Technique époustouflante
  • Gameplay aux petits oignons
  • Un film Star Wars interactif
  • Intensité

Mais on regrettera... :

  • Voix françaises
  • Trop court

Avis final : 19/20