• Éditeur : Sony Computer Entertainment
  • Développeur : MediaMolecule
  • Type : Plateforme
  • Support : PlayStation 3
  • Date de sortie : 6 novembre 2008
  • Classification : 7+

Véritable ovni vidéo-ludique, LittleBigPlanet est un jeu de plateforme créatif dans lequel le joueur dirige une petite poupée en toile de jute nommée SackBoy.
Le credo : « Jouer.Créer.Partager. » :)
En effet, en plus des stages créés par les développeurs, un éditeur de niveau permet aux joueurs de construire leurs propres niveaux et ensuite de les partager en ligne en les soumettant aux autres joueurs.

Tout commence dans votre Pod, sorte de vaisseau spatial en carton (personnalisable par le joueur) permettant d’accéder aux trois fonctionnalité précitée par l’intermédiaire d’une lune ou planète dédiée.

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Jouer

Intéressons nous au mode « Histoire » ! Ce dernier est partagé en 8 mondes de trois niveaux (4 pour le dernier monde) ainsi que des niveaux annexes. Votre SackBoy découvrira ainsi les charmes d’un calme jardin, d'une métropole, de la savane ou même le grand froid. La diversité est donc de mise. Pour accéder au monde suivant, il "suffit" de faire traverser à son SackBoy chacun des trois niveaux, constitués de successions de pièges à déjouer, mécanisme à activer afin d’accéder au tableau des scores.

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Bref un jeu de plateforme assez diversifié, qui se déroule sur 3 plans séparés. Ceci permet de varier les décors, mécanismes voire d'élaborer des passages secrets. Différents Checkpoints sont disposés dans le niveau afin d’éviter de reprendre dès le début en cas d’échec. Pas de notes de musiques ou de pièces à collecter ici !
Deux types de bulles parsèment les niveaux. Certaines donnent simplement des points, et les autres sont les bulles récompenses, renfermant soit un objet, autocollant ou costume.
D’autres objets sont débloqués en fin de niveau : pour l’avoir fini, avoir récolté 100% des bulles récompenses et avoir parcouru le niveau en une seule vie. Outre l'aspect purement décoratif, les autocollants permettent d’activer des interrupteurs dans certains niveaux. Trouvez la surface correspondante dans le niveau, et apposez-y l'autocollant correspondant pour obtenir quelques objets bonus.

Les niveaux bonus, dont les thèmes et les mécanismes sont en adéquation avec ceux du monde, proposent deux types de jeux :
- survivre le plus longtemps possible pour engranger le plus de points
- un petit niveau de plateforme chronométré.

Ils se déverrouillent en trouvant la clé correspondante dans un des trois niveaux principaux.
La difficulté du jeu augmente crescendo, et les mécanismes du jeu deviennent de plus en plus complexes. Cela peut même virer à la prise de tête dans les derniers niveaux (mention spéciale au Bunker et à sa grande roue).
Ces niveaux peuvent être joués en coopération de 2 à 4 joueurs, et ce online ou offline. Le multijoueur sera par ailleurs une étape indispensable à tous ceux se lançant dans la quête des 100% d'objets.

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Créer

Un des éléments les plus novateurs du jeu est le mode créer. Il permet à chacun de laisser libre court à son imagination pour créer ses propres niveaux.
Procédons par étape.
Avant de créer son niveau, on choisit l’arrière plan : vide ou ceux du mode histoire préalablement débloqués. Quoiqu’il en soit, cet arrière plan est encore modifiable ensuite. Une fois dans le niveau vierge, on s’y déplace grâce à son SackBoy, ce dernier y vole et n’est pas compris dans les 3 plans du niveau. Une pression vers le bas de la croix du pad, et SackBoy devient piéton et donc vulnérable au piège (mais il réapparaîtra tout de même). Pratique pour tester un mécanisme ou piège.

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Passons aux choses sérieuses ! La création s’effectue par l’intermédiaire d’un popit, petite bulle permettant de sélectionner différentes options auxquelles nous allons nous intéresser.

- Objets : dans ces menus on trouve sur une page les matériaux et sur l’autre les objets préalablement récoltés dans les niveaux. Différents types de matériaux existent aux propriétés physiques différentes et réalistes. Le verre est transparent et glissant, l’éponge est saisissable, le carton est léger mais destructible par une explosion. Au contraire bois, métal et pierre sont indestructibles mais bien plus lourdes. L’antimatière n’est pas soumise à la gravitation et permet de créer une plateforme flottant dans le vide. Une fois la matière sélectionnée, il faut choisir la forme géométrique qui sera utilisée (au choix : carré, rond, ellipse, étoile, hexagone…), puis à vous de tracer votre pièce et choisir sur quel plan la créer. Une fois la pièce créée, il est encore possible de la modifier en la découpant, en variant sa taille avec le stick droit ou en la collant entre elle afin de créer des édifices.
Sur l’autre page, se trouvent les objets récoltés dans le mode histoire. Ces derniers sont assez variés : on y trouve les créatures du mode Histoire, réutilisable ou encore des roues, balles, lampes, engrenages : la variété est de mise.

  • Mécanismes : comme son nom l’indique, on trouve sur cette page divers mécanismes, tels que des interrupteurs (boutons poussoirs, interrupteur On/Off, détecteur de présence), des cordes, élastiques, pistons, treuils ou encore des tiges mécaniques ou encore des boulons motorisés. Leurs caractéristiques peuvent être réglées en modifiant les caractéristiques du mécanisme. Par exemple, la longueur d’un piston, en verrouiller la direction, ou encore modifier sa vitesse de déplacement. C’est dans ce menu qu’on trouve aussi, les Checkpoints de début et fin de niveau. On peut par ailleurs éditer la propriété des matériaux, en les transformant en gaz mortel, matière inflammable ou électrifiée.
  • Autocollants : Une fois le niveau créé, celui-ci peut être décoré avec les autocollants récupérés au cours de l’aventure. Si vous possédez un PlayStation Eye, vous pourrez alors créer vous-même vos propres autocollants.

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  • Personnalisation de votre SackBoy : en effet, grâce aux objets débloqués vous pourrez modifier la tenue de votre SackBoy : pantalon, veste, chapeau, lunette, accessoires : à vous de choisir. Le tissu du SackBoy est lui aussi personnalisable. Par ailleurs, vous pouvez laisser libre court à votre folie créatrice puisque les autocollants peuvent être collés au SackBoy, tout comme certains accessoires. On trouve à ce sujet sur internet plusieurs tutoriaux pour créer différent personnages comme Altaïr (Assassin’s Creed), Batman ou encore le Joker. De plus des packs –souvent payant– de costumes sont disponibles sur le PlayStation Store.

Partager

Une fois son niveau créé, il est possible de le partager avec le monde entier. Chaque joueur peut uploader 20 niveaux au total sur sa page. Il est possible d’en éditer l’icône, la description ou encore le rendre copiable par les autres joueurs ou le verrouiller. C’est ici aussi que l’on trouve les niveaux des autres joueurs sur un globe assez brouillons disons le. Différentes options sont disponibles pour chercher un niveau : par nom, par note, les plus joués, les plus récents… Le niveau fini, on propose au jouer de la noter, de une à cinq étoiles, et d’y ajouter un mot présélectionné dans une liste pour commenter. Pour les plus bavards, il est possible d’ajouter de vrais commentaires rédigés, voire d’ajouter le niveau ou son auteur à sa liste de favoris pour les retrouver plus facilement.

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Intéressons nous maintenant au jeu de manière moins descriptive, et autant ne pas tourner autour du pot, LittleBigPlanet marquera à coup sûr pour moi l’univers du jeu vidéo. Les univers sont tous très attachant et il n'est pas rare de s’émerveiller devant leur beauté ainsi que leur complexité rivalisant sans mal avec les ténors du genre. Relativement court, la durée de vie du soft n’en est pas moins énorme : le jeu propose une difficulté non négligeable obligeant à recommencer plusieurs fois certains niveaux. Les adeptes du 100% y trouveront leur compte ; en effet, dénicher tous les objets demande un investissement non négligeable avec certains passages de 2 à 4 joueurs pour activer un mécanisme. Il en va de même pour les trophées : à tout hasard finir tous les niveaux sans mourir. Ce dernier est souvent source de crispation et de crise de nerfs avant d’arriver au but. Expérience personnelle :).

Quand bien même, le mode solo serait finit et totalement exploré, il reste encore les niveaux créés par les autres joueurs, procurant au soft, une durée de vie infinie.

Le gameplay s’apprivoise en quelques minutes, stick pour se déplacer, X pour sauter. R1 sert à saisir un objet en éponge et de se suspendre. Stick gauche vers le bas et X permettent de changer de plan. Seulement, c’est la que ça coince. Parfois la gestion des sauts est délicate, et intervient le problème de changement de plan lors d’un saut, obligeant à recommencer à un Checkpoint. On pourra aussi regretter l’absence de l’eau en tant qu’élément. Cependant, ceci sera bientôt réparé avec un nouveau pack… payant comme souvent. Un autre point noir du jeu est en effet le contenu téléchargeable souvent payant et assez cher. 1€ voire 2€ pour un costume, c’est un peu abusé. Dernier point noir et pas des moindres… Le lag en multijoueur online, ce qui parfois les parties carrément injouables.

Au final, LittleBigPlanet se révèle être un excellent jeu malgré quelques défauts assez crispants. Très agréable en multijoueur, on regrettera le lag online et on soulignera un certain temps d’adaptation nécessaire pour les néophytes compte tenu de la difficulté de certains niveaux. Mais on ne peut que s’incliner devant le travail fourni par MediaMolecule pour nous proposer un jeu hors-norme avec un éditeur de niveau tout juste monstrueux.

On retiendra surtout... :

  • Univers au charme fou
  • Outil de création
  • Durée de vie
  • Réalisation

Mais on regrettera...:

  • Lag en ligne
  • Quelques lourdeurs pad en main
  • DLC payant

Avis final : 18/20