Bon, c'est parti pour le petit récit : tout commença lorsque j'ai été invité en 1998 à l'anniversaire d'un ami et ce dernier possédait la Nintendo 64. A l'époque, je n'avais encore touché qu'à une NES donc j'en étais complètement émerveillé ! Super Mario 64, GoldenEye, ou encore Lylat Wars... De bonnes claques pour moi à l'époque étant habitué à Super Mario Bros. 3 ! Des mondes en 3D s'ouvraient à moi, bref le choc était présent pour un novice du jeu vidéo comme moi.

Ce qui devait arriver arriva, et je me suis mis à en vouloir une à mon tour. Mais à cette époque se posait une question cruciale : PlayStation ou Nintendo 64 ?

Capture_d_ecran_2013-03-02_a_11.58.33.png

J'ai commence à jouer à la garderie sur NES avec l'inoubliable et sublimissime Super Mario Bros 3... Qui plus est, le fils de ma nourrice possedait la SNES... Par ailleurs, je jouais à la GameBoy que possédaient certains de mes amis...

Cette habitude de la marque me poussa donc vers la Nintendo 64, qui se retrouva alors au pied de mon sapin... Nous étions donc partis, ma mère et moi, un samedi de novembre à Paris, dans le but d'acheter les cadeaux de Noel et avions parcouru Galeries Lafayette et Printemps afin de trouver mon bonheur...

Tout se décida au Printemps... La Nintendo 64 venait de baisser de prix, et était disponible avec Super Mario 64... J'ai donc sauté sur l'occasion ! Mais il fallait des jeux, d'autres jeux. Mon choix relativement rapide. Je n'avais aucune information à propos de ces jeux, mais leur jaquette m'a attiré. Le marketing avait fonctionné sur un pigeon. Cela se révéla cependant payant, car il s'agissait d'excellents jeux sans aucune exception. Mon choix se porta en premier sur GoldenEye, que j'avais déjà essaye, et qui m'avait stupéfait. 1080° Snowboarding, Banjo & Kazooie devinrent miens. Puis, un choix cornélien se posait. Mario Kart 64 ou Diddy Kong Racing. Un vendeur Nintendo (et oui il y avait des vendeurs conseils payés par Nintendo), me conseilla alors Diddy Kong Racing, plus simple d'accès pour les novices, et d'un univers plus enfantin... Je suivis alors son avis et repartis avec les achats : Nintendo 64, Super Mario 64, GoldenEye, Banjo & Kazooie, 1080° Snowboarding, et Diddy Kong Racing. Je me souviendrai toujours de ce que m'avais dit le vendeur : "C'est un très beau Noel, il y en a qui ont de la chance...", le tout agrémenté d'un immense sourire. Il ne me restait qu’à patienter jusqu'a Noel. Cependant le vendeur Nintendo m'avait remis une VHS du catalogue N64 1998. Parmi eux... The Legend Of Zelda : Ocarina of Time pas encore sorti quand j'ai acheté ma console.

Pendant ce temps, je me contentais de mes jeux que je maitrisais tant bien que mal... et auquel je n'ai pu jouer tout de suite... Je n'arrivais pas en effet à faire fonctionner la console sur la télévision de ma grand-mère à cause d’une touche AV que je ne trouvais pas (cette idiote se trouvait sur celle du magnétoscope :) )... Cruelle attente qui pris fin en Janvier.

Super Mario 64, dans lequel je rencontrais des obstacles me paraissant insurmontables et dans lequel j'étais "bloqué" à un quota de 22 étoiles (que je dépasserai allègrement dans son remake sur DS). 1080° Snowboarding dans lequel je n'ai jamais réussi à faire une figure un tantinet complique... Diddy Kong Racing sur lequel je passais et passe encore d'excellents moments, bien que je ne me sois rendu compte que deux ans plus tard qu'il était possible de mettre le jeu en français... Banjo & Kazooie, sur lequel je m'étais trompe de langue lors du choix, et qui avait provoque un grand moment de panique (et oui je n’étais pas vraiment doué). Mais en contrepartie, quelle joie de découvrir ce monde coloré en ce dimanche après-midi, dans lequel j'escaladais cette montagne, prémices à de nombreuses heures de jeu... Puis GoldenEye, un dimanche vers 19h30 après un bain, et pendant que ma mère se lavait les cheveux... J'étais tellement paniqué, stressé par la musique oppressante et l’ambiance du jeu. Une joie, mêlée à une angoisse constante s'offrait à moi. Je suis reste bloqué 6 mois sur le premier niveau. Il fallait appuyer sur le bouton B pour ouvrir la porte, ce que je n'avais pas compris. Puis encore bloque pendant une longue période sur le second niveau (et oui j’étais manchot du stick)...

C'était la période de la découverte, de l'essai. Celui-ci se révélait concluant. J'en voulais plus. The Legend of Zelda : Ocarina of Time. Que de souvenirs nostalgiques, pas moins de 40 personnes étaient sur liste d'attente dans la petite boutique de ma petite ville de 11 000 âmes de Jacky... Ce n'est qu'en mai 1999 que j'eus le déclic concernant ce jeu. Il me le fallait. A tout prix. Mes recherches étaient toutes vaines. Je l'ai finalement trouve en juillet 1999 dans un vulgaire Auchan. Quelle joie. Je suis absolument tombe sous le charme. La forêt Kokiri, ses enfants, Navi, l'Arbre Mojo, tous resteront graves a jamais dans ma mémoire. Ces premiers instants de jeu... Le bouclier récupéré en premier, puis l'épée Kokiri, et me voila parti a l'aventure, en me confrontant au premier donjon du jeu. Donjon sur lequel je resterai bloque pendant mes vacances d'été. La découverte du jardin du château d'Hyrule, petit paradis en lui même, symbole de nostalgie rien qu'à l'évocation de son nom. Le Ranch Lon Lon, et sa musique si nostalgique. Comment oublier le village Cocorico, avec son ambiance de village dans lequel la nostalgie y tient une des plus grandes places... Cette musique, les caquètements des poules, le moulin et son entêtante musique, le terrifiant cimetière et son orage habituel... Puis, je restais bloque dans le second donjon, puis le troisième. Progression en dent de scie. Le plaisir était la cependant. Un plaisir jusqu'alors jamais ressenti. Jusqu'a ce qu'en 2000 je me consacre a un autre jeu.

En effet, je n'avais pas échappé à la vague Pokémon, le dessin animé, puis le fameux Pokémon stadium avec son Transfert Pak fut mien. Un après midi d'été en 2000. Je l'avais trouve dans une grande surface. C'était le dernier exemplaire disponible. Je bouillonnais. Au retour, nous avons croise mon ancienne nourrice, avec laquelle nous avons discute pendant prés d'une heure. Je n'avais qu'une hâte. Essayer ce jeu Pokémon. Ressentir cette sensation, cette excitation, mêlant découverte, joie et angoisse : ce titre répondra-t-il à mes attentes ?
Ce Transfert Pak qui m'incitera par ailleurs à acheter Pokémon Rouge ensuite. J'étais ébahi par ce jeu, ses graphismes, les possibilités offertes, les combats, les commentaires débiles en VF s’il vous plaît... Ce jeu me comblait... Puis est arrive la suite, Pokémon Stadium 2 (ouais, on s'emmerde pas pour les titres chez Big N), toute aussi bonne, l'effet de surprise en moins... C'était la nouvelle génération... Celle de Pokémon Or & Argent...

Puis un jour, la nostalgie est revenue, j'ai ressorti la cartouche de Zelda Ocarina of Time. C'était un vendredi midi. Ma prof de musique était absente. Je reprenais à 15h et un ami était venu pour jouer avant d'aller en cours. Je repris ma progression, la ou je l'avais laisse. Peut-être avais je progresse, et étais je devenu plus habile, quoiqu'il en soit, je me débarrassai du sous boss, cette sorte de poisson puis de la créature tentaculaire servant de boss final... Je triomphais avec fierté de ce dernier donjon, et pouvais ensuite me diriger vers le temple du temple pour cette séquence d'anthologie... Mais tout d'abord j'assistais à l'enlèvement de la princesse Zelda... Ce passage présent dans la vidéo de promotion, je la voyais enfin par moi-même. "Le Héros du Temps ne peut être un enfant"... Link, enlevant de son socle l'Epée de Légende, et devenant ensuite adulte pour la seconde partie de l'aventure. Moment le plus magique de toute mon expérience vidéo-ludique. Puis je repris goût au jeu, et m'y attelait de temps en temps, les week end chez Mamie. Les temples de la Foret, du Feu, et de l'Eau, m'opposèrent une moindre résistance. En parler fait renaitre en moi le désir d'y rejouer. Et de le finir une bonne fois pour toute.

Assurément des moments inoubliables de jeux vidéo, peut-être parce que les premiers...





Garage :
Nintendo 64 Carbon, Mario Pak (console + Super Mario 64), en boîte.